Le projet HUYP




Projet de e-marketing visant à prévenir des dangers liés à une utilisation prolongée des appareils de téléphonie mobile (smartphones).

Aujourd'hui, selon une étude menée en 2008, plus d'un français sur deux serait touché par cette nouvelle maladie contemporaine qu'est la NOMOPHOBIE (contraction de "no mobile phobia").


Quelle catégorie de la population est la plus touchée ?
La nomophobie mérite-t-elle d'être prise au sérieux au même titre qu'une addiction au tabac, à l'alcool voire aux drogues ?
Doit-on sensibiliser la population ? Comment mettre en place une campagne de prévention ? Quel public cibler ?

Par le biais d'une net-enquête, de nombreux débats passionnés sur les forums spécialisés et d'une analyse approfondie du problème, nous tenterons de répondre à toutes ces problématiques et d'y trouver des solutions.

Il s'agit d'un projet participatif dans lequel chaque lecteur est impliqué, n'hésitez donc pas à donner votre avis sur le sujet et à partager vos expériences personnelles.

I) Net-enquête Survey Monkey : principaux résultats

Nombre de sondés : 100.
Durée de l'enquête : 15 jours.


 Cliquez sur les images pour les agrandir.



Après avoir regroupé quelques informations générales quant à votre précieux objet et le prix que vous étiez prêt à y mettre, nous nous sommes intéressés à votre comportement vis à vis de celui-ci, dans diverses situations.



Alors, faites-vous partie de la grande majorité des sondés qui gardent leur portable allumé et à portée de main pendant la nuit ? Il serait grand temps de penser à vous sevrer ! Ou pas ...



La dépendance, parlons-en ...




Let's face it ...





Selon le graphique ci-dessus, 46% des sondés se considèrent ASSEZ DEPENDANTS à leur smartphone, et 18% se disent TRES DEPENDANTS.



Rien d'étonnant à noter que la plupart des sondés se trouvent être des personnes entre 18 et 25 ans, dont la proportion de femmes et d'hommes et à peu près égale.


II) Interprétation des données.

D'après les données recueillies grâce au sondage mené via Survey Monkey, les différents débats au sein de forums spécialisés (Tomsguide, France2.fr, Hardware.fr) ainsi que les discussions sur la page Facebook de la communauté (Hang Up Your Phone) et sur son forum (hangupyourphone.forumactif.fr), il apparaît évident que la nomophobie constitue un réel problème de société, tout particulièrement au sein des jeunes de 18 à 25 ans.

En effet, les courbes démontrent une importante addiction des jeunes à leur smartphone, aussi bien la journée que la nuit. [cf : graphiques analytiques]. Par ailleurs, ceux-ci se disent conscients de leur dépendance, sans toute fois trouver cela dangereux ou préoccupant.


Différents communiqués de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ont pourtant averti la population, et ce à de nombreuses reprises, quant aux dangers et répercussions sur le cerveau d'une trop grande utilisation de ces appareils de téléphonie mobile.

De nouvelles maladies ont également vues le jour ces dernières années. C'est le cas du « Text Neck » ou cervicalgie dûe à l'envoie de textos (cf : hang-up-your-phone.blogspot.fr, onglet Actu!)

En outre, on peut s'apercevoir que les smartphones sont de moins en moins utilisés pour leur fonctions initiales (appels téléphoniques) mais plus pour leurs fonctionnalités annexes comme la possibilité de surfer sur la toile à n'importe quel endroit et à n'importe quel moment. Cette hyper-connectivité amène certains sujets à ressentir un sentiment de « panique » lorsque ceux-ci se voient dépossédés de leur engin.

La somme consacrée à l'acquisition d'un smartphone est elle aussi en nette augmentation, démontrant l'intérêt croissant des consommateurs vis à vis de celui-ci. Certains considèrent même leur téléphone comme un prolongement d'eux-mêmes et sont prêts à débourser plus de 60 euros par mois afin d'en jouir comme ils le désirent.


Devrait-on par conséquent sensibiliser la population ? Si oui, quel public cibler ?

Les résultats sont sans appel et démontrent l'urgence de la mise en place d'une campagne de sensibilisation qui pourra revêtir plusieurs formes. (cf : Plan de communication)

Il ne s'agira pas « d'éduquer les foules » mais plutôt d'une démarche de prévention vis à vis de ce jeune public quant aux dangers réels, et parfois irréversibles, de leur précieux appareil. Cette prévention s'inscrira dans le même cadre que les campagnes visant à prévenir des dangers du cannabis ou de l'alcool au volant.
En ce sens, la visée de la campagne se voudra essentiellement informative, et non didactique.



III) Plan de communication


Ojectifs : PREVENTION, SENSIBILISATION !

Prévenir la nomophobie plutôt que de n'intervenir qu'au stade de la guérison.

Comment faire ?

-Création de l’association « Hang Up Your Phone »

-Mise en place d’une campagne de sensibilisation nationale :

  • Campagne d'affichage type campagne sécurité routière
  • Sensibilisation au sein des établissements scolaire
  • Mise en place d’une clinique itinérante qui se déplacerait sur les campus universitaires en allant à la rencontre des étudiants.

-Parrainage d’évènements type « les journées sans téléphone mobile » (initiative de Phil Marso)

- Présence d’un stand de prévention sur les salons liés aux hautes technologies et fréquentés par un jeune public (TGS, Japan Expo etc.)

- Création d’un slogan à apposer sur le packaging des appareils dangereux type « THIS DEVICE COULD DAMAGE YOUR BRAIN » accompagné d’un logo (à la façon des slogans « l’abus d’alcool est dangereux pour la santé » ou encore "fumer tue")


Avec quel budget ?

Afin de mettre en oeuvre ces différentes actions, l'association Hang Up Your Phone ne dispose d'aucun capital et devra donc compter sur les partenariats avec les universités d'accueil, les dons, les aides publiques de l'état ainsi que sur un noyau dur de bénévoles angagés qui seraient prêts à prendre part au projet.





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